Nom de code : Nostradamus
Vouloir c’est pouvoir
En 1985, les chefs de cellule ont rang de commandant, les chefs de groupe ont rang de capitaine, les chefs d’équipe ont rang de lieutenant.
Le Patron : chef du service, colonel Jean Bart. Originaire de Dunkerque, né le 04-07-44 (41 ans), grand (1,85 m), avec un début de ventre mais doté d’une grande vitalité qui transparaît dans son regard du bleu des glaciers. Toujours calme même dans ses colères, il est sévère mais juste. Un chef né mais avec un caractère trop entier qui est heureusement adouci par sa grande intelligence humaine et qui lui a permis d’éviter de nombreux ennuis avec certains de ses anciens supérieurs. Il est doté d’un grand sang-froid et peu réceptif au paranormale (résistance aux influences). Marié à Mathilde, 2 fils Georges et Didier, habite dans Paris. Passion : la mer et l’histoire militaire (son corps d’origine était les troupes de marine, puis les commando de marine).
Le Prof : conseillé spécial affecté au Patron, Michel Jeury. Originaire de Lyon, né le 08-08-51 (34 ans). Taille moyenne, châtain, yeux noisettes, célibataire. C’est un passionné, quelque peu paranoïaque, qui vous inondera d’informations sur le paranormal si vous avez la folie d’aborder le sujet. Il est d’autant plus volubile qu’il est astreint à l’extérieur de l’organisation au secret défense. Il fait d’ailleurs souvent le tour des services, préférant les cellules CS, CEQ et CAR.
Le Renard : chef de la cellule d’acquisition des renseignements, lieutenant-colonel André Brin. Un ancien des services secrets, né à Paris le 04-08-34 (51 ans). Taille moyenne, brun, yeux d’un bleu profond, nez cassé. Divorcé par deux fois (Marie et Marianne), célibataire, deux filles, Anne et Agnès (21 et 12 ans), une de chaque mariage. Posé et calme, le sourire et la critique facile, peu expansif sur les remerciements et les bravo. Il adore raconter des anecdotes. Bon vivant, il peut faire pépère mais il est doté d’une force surprenante et est expert en arts martiaux.
Le Rorqual : chef de la cellule de traitement du renseignement, Alfred Barachello (en fait Alfredo). Grande taille (1,96 m), un vrai géant à la stature intimidante. Yeux sombres, brun, un nez long et des lèvres fines. Un ancien du SDECE et de la DGSE. Il possède un flair exceptionnel pour trouver LE renseignement dans un fatras d’informations sans intérêt. Très intuitif, il est toutefois capable de raisonnement poussé et d’analyses complètes et pertinentes. Peu patient, colérique, il ne peut pas non plus partagé son attention. Ainsi, si vous lui parlez alors qu’il est en train de feuilleter un magazine, il mettra environ 10 secondes avant de vous répondre agressivement.
Le Singe : chef de la cellule scientifique, Jacques Senti. Originaire de l’Auvergne, né le 12-05-39 (46 ans), taille moyenne (1,72m), yeux sombres, brun, moustache auvergnate, sec. Un passionné, un optimiste invétéré et un démonstratif truculent, dernier trait qui doit venir de ses origines italiennes. Si une personne doit sortir une connerie amusante durant une réunion, ne chercher pas, c’est lui. Il déteste les atmosphères tendues et sera toujours prêt à sortir une plaisanterie ou à faire le clown pour faire chuter la pression. On pourrait croire qu’il ne prend rien au sérieux mais c’est simplement qu’il sait relativiser. C’est un homme en qui on peut avoir toute confiance et il déteste que l’on ne tienne pas ses promesses sauf en cas d’excuse vraiment valable. Le personnel du CTR traite régulièrement le personnel du CS de feignants mais ils sont surtout jaloux de leur ambiance de travail. D’ailleurs, autant vous pourrez le traiter de feignant et il le prendra avec le sourire (mais ne pas trop exagérer non plus), autant si vous traitez ses subordonnés de feignants, vous vous retrouvez sous une avalanche de jurons, insultes et reproches guère plaisants à entendre car souvent justes.
Q : chef de la cellule de l’équipement, Jean Martin. Né le 22-11-39 (46 ans). Grande taille, visage fin mais avec un menton dynamique surmonté de lèvres bien dessinées, d’une fine moustache et d’un nez fin. Yeux bleus, blond avec des mèches blanches, lunettes larges à monture métallique délicate. Sortit major de sa promotion de polytechnique, il est l’un des plus brillant chercheur de sa génération. On lui a d’ailleurs proposé de diriger une équipe au Commissariat à l’Energie Atomique mais il a finalement préféré accepter la proposition de son ami farfelu, Michel Jeury. C’est un individu brillant, débordant d’idées et adorant les films de James Bond, leurs gadgets et son homonyme. Il reste assez timide avec le sexe opposé mais sera plus têtu qu’une mule et tiendra tête au président lui-même pour défendre l’un de ses projets. Si vous êtes un de ses amis, il vous fournira le nec plus ultra avec 48 H d’avance sur le délai minimum alors que si vous vous en faites un ennemi, il vous fournira de la camelote avec 48 H de retard sur le délai maximum et ce quelque soient vos accréditations et vos passe-droits. Il se fout de la hiérarchie mais est d’une honnêteté et d’une loyauté phénoménales. Il a d’ailleurs reçu la permission de choisir lui-même son équipe, après bien sûr une sélection du service de sécurité. Il leur a fait passer des tas de tests plus ou moins farfelus et à noter avec sérieux les réactions de chaque candidat.
La Hyène : chef de la cellule d’intervention, commandant Eric Quellec’h. Né le 12-02-46 (39 ans). Taille moyenne, menton puissant, lèvres charnus, yeux verts, cheveux châtain-blonds, épaules larges et torse puissant, allure féline. Marié, 3 fils, 2 filles. Au premier abord, il est antipathique, au second aussi. Il garde en permanence un air buté qui le fait ressembler à un chien de garde peu amène. Il parle peu et ne se confie jamais. Par contre, il est d’une fidélité exemplaire et ne vous laissera jamais tomber, même s’il doit se sacrifier et sacrifier son groupe pour réaliser sa mission. Inversement, il fera tout son possible pour ramener son équipe complète à la base. Il semble porter à la vie humaine assez peu de considération et pourrait, sans hésitation aucune, vous tirer une balle dans la tête si vous le mettez consciemment, lui et son équipe, dans une situation mortelle.
Le Chien : chef de la cellule de commandement et de coordination, lieutenant-colonel Raphaël Guérin. Né le .
La Dent : chef du groupe CAR I (cari), capitaine Sarah Zirbeincheim. Né le .
Le Cube : second de Q, Chérif Souhaly. Né le 25-04-53 (32 ans). Petite taille, trapu, un visage taillé à la serpe et assez peu amène, qu’une paire de moustache à la gauloise adoucie à peine. Originaire d’Algérie, à émigrer en France en même temps que ses parents en 1962 qui choisirent alors la France comme unique patrie. Seul son regard trahi la profonde humanité de cet homme qui est sans doute incapable de tuer une mouche. Un fan de la première heure de Star trek et de StarWars, passionné de science-fiction, il est incollable sur les romans de Clarke et a vu cinq fois 2001 tout en trouvant à chaque fois des raisons de critiquer les choix du réalisateur (en fait il vous dirait que ce ne sont pas des critiques mais des remarques). Il est presque aussi brillant que Q bien que n’ayant pas continuer ses études après son diplôme d’ingénieur en électronique. Il est devenu également un expert en informatique. La plupart des idées farfelues de Q ne pourrait pas voir le jour sans le travail d’orfèvre du Cube et ses solutions miraculeuses à « tous ces petits problèmes exaspérants qui empêchent les grands esprits de poursuivre leur œuvre ». Il fait également preuve d’initiative et d’esprit créatif, qualités qui sont encouragées par son chef. Bien trop souvent collé à ses bouquins ou à ses planches de silicium, Cube a eu une vie sociale et sentimentale qui frôla le zéro absolu. Encore plus timide que son chef avec le sexe faible, il fait montre de très peu d’assurance et ne tiendra jamais tête à qui que soit, préférant s’effacer. Il essayera toujours d’aider les autres, tentera souvent de partager ses passions avec tout à chacun et encaissera difficilement toute engueulade ou rebuffade, voir regard noir. Il fut l’un des amants de la Pythie (début 87), à la surprise de certains, et il en ressortit plus fort et sûr de lui. La chaude confiance que Q lui témoigne l’aide aussi à prendre de plus en plus d’assurance.
La Pythie (du nom de la prêtresse devineresse qui oeuvrait dans
le temple d’Apollon de Delphes durant l’antiquité) : élément
placé sous secret défense. Née le 10-12-57 à Troie,
Murielle Martinez est une voyante très puissante et travaille au sein
du CCC. Ses capacités la place à un statut très spéciale.
Au début du service, seuls les chefs de cellule et les membres du CCC
la connaissaient, elle et ses capacités. Après deux ans, le cercle
des initiés s’est élargis et si les personnages ont su faire
preuve de professionnalisme, de patriotisme et de discrétion, il est
fort probable qu’ils la connaissent. C’est une enfant de la DDASS.
Elle a rompu les ponts avec ses parents adoptifs et semble avoir été
une adolescente rebelle à fleur de peau. Elle est réservée,
solitaire et timide. Elle dégage toutefois un magnétisme hors
du commun qui la fait paraître plus grande et qui font se retourner tous
les mâles sur ses pas. Malgré cela, elle ne se sent pas belle,
trop petite, trop pâle, trop stupide. Elle fait 1,56 m, brune aux cheveux
longs et aux yeux verts-bleus, menue, s’habille toujours avec longues robes
sombres et de hauts talons. Elle fut rapidement surnommée l’Enchanteresse
par les uns, la Sorcière par les autres.
Murielle a cependant un problème de taille. En 1986, elle apprend qu’elle
est atteinte d’un cancer généralisé et qu’il
lui reste à peine un ou deux ans à vivre. Elle refuse alors de
pratiquer des chimio, voulant rester elle-même jusqu’à la
fin. Par contre, de réservée, elle se transforme en véritable
vamp, semblant vouloir rattraper le temps perdu tout en poursuivant son travail
dans lequel elle se lance à corps perdu. On peut à présent
la croiser dans les couloirs du centre à toute heure du jour et de la
nuit. Elle multiplie les aventures sexuelles, souvent sans lendemain, larguant
aussi vite qu’elle les accueille ses amants de passage. Elle ne veut pas
s’attacher, ne voulant pas laisser derrière elle de regrets, voulant
faire face à son destin le plus stoïquement possible. Mais rapidement
la maladie ravage son corps. De menue, elle devient maigre. Mais malgré
un corps qui la trahit, elle déborde d’énergie, de fougue
et de passion pendant les actes de chair, comme si chacun de ces actes pouvait
être son dernier. Durant les derniers mois, affaiblie, squelettique, elle
n’aura plus ni la force ni l’envie de continuer cette sarabande effrénée
et deviendra une véritable nonne habillée de noir. On lui installera
un lit dans un des bureaux du centre, son véritable et unique foyer.
Nombreux seront ceux qui l’accompagneront le long de cette dernière
ligne droite, amis et amies, anciens et anciennes amants qui malgré tout
auront gardé de l’affection pour elle, collègues à
qui elle aura plus d’une fois sauvé la mise grâce à
ses visions.
Murielle pourra mettre en place un soupçon de tragédie et de drame
après quelques instants érotiques et mystiques. Après quelques
missions, essayez d’impliquer un maximum les joueurs dans ce drame qui
servira de fil conducteur durant plusieurs aventures. Fait en sortes qu’ils
tentent tout ce qui est possible ou impossible pour la sauver. Elle est non
seulement un être attachant car foncièrement bonne malgré
ses contradictions, mais aussi un élément important du service.
C’est en grande partie grâce à elle que les fonds servant
au service on été multipliés par 10 grâce au LOTO
et à d’autres jeux de hasard. Grâce à elle que des
enquêtes qui piétinaient on put repartir grâce à de
nouvelles pistes. Grâce à elle que des guet-apens, complots et
attentats ont pu être déjoués à la dernière
minute. Vous pouvez également faire jouer le fait que si elle meure,
le CCC devra la remplacer par un autre extra-lucide qui pourrait être
l’un des personnage du groupe (si bien sûr il y a un ou une extra-lucide
dans le groupe) et qu’il serait alors retiré de la CAR.